„Aujourd’hui, ma tante Aimée est morte.“
C’est ainsi que Jarvis, le narrateur, commence son histoire. C’est une histoire qui commence mal, car triste, ou qui commence bien parce que vous aimez les histoires tristes. Mais la mort c’est plus compliquée que ça.
D’abord, malgré son prénom, tante Aimée n’était pas aimée du tout, ni par Jarvis, ni par ses parents, ni par grand-père Ringo, frère de tante Aimée.
Il n’y avait que Débile, le chien bien-nommé de tante Aimée qui devait l’apprécier. Débile est aussi pour le moment le seul effet „positif“ ( du moins pour Jarvis) de la mort de tante Aimée, car Jarvis va hériter du chien.Personne ne veut s’occuper des démarches pour organiser les funérailles de la défunte, mais Jarvis compte bien en faire un événement extraordinaire, car ce sera son premier enterrement auquel il va participer.
Ni fleurs ni couronne avait écrit tante Aimée dans une lettre. Donc Jarvis va organiser un bouquet de légumes et la couronne sera en papier du dernier gâteau des rois. Avec son accoutrement vestimentaire et surtout son discours plein de malice et de quiproquos lors de la messe des morts Jarvis étonne les personnes présentes, dont le nombre non négligeable, prouve que tante Aimée n’était pas aussi détestée que supposé par la famille. Malgré le sujet triste de l’histoire le langage plein d’humour et de bienveillance de Jarvis nous fait sourire plus d’une fois et on ferme le livre avec un sentiment apaisé.
Un livre avec lequel on peut aborder ce sujet souvent difficile avec les petits et jeunes enfants.