Y a-t-il une spécificité féminine ? Anne-Marie Pelletier nous emmène sur une ligne de crête où elle balaie les préjugés misogynes et fait ressortir la richesse de l’altérité hommes-femmes. La nouveauté radicale de l’Evangile appelle à vivre l’égale dignité entre hommes et femmes, fondée d’abord sur la grâce du baptême. C’est à partir de là que doit se développer toute réflexion constructive de la place des femmes dans l’Eglise souvent souhaitée, mais très difficile à mettre en place. La Constitution dogmatique sur l'Église « Lumen Gentium » (Vatican II) en a tracé la route : c’est en donnant tout le déploiement qui lui revient à une « ecclésiologie inclusive » que l’on peut s’interroger sur un « propre » féminin. C’est également l’un des défis à relever par la synodalité engagée actuellement dans l’Eglise catholique, « comme gage d’une Eglise renouvelée dans sa vérité évangélique ».